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Simon RIGAUDEAU
Nom : Simon RIGAUDEAU
Code postal : 67200
Commune : STRASBOURG
Pays : France
Entreprise : Labopéra d'Alsace
Poste : Porteur de projet et chef d'orchestre
Secteur d'activité : Autres
Site web : https://www.facebook.com/rigaudeausimon/
Présentation :
A 35 ans, Simon Rigaudeau fait déjà figure de chef expérimenté. Formé au Conservatoire de Saint-Malo et au CRR de Nantes pour l'alto, la formation musicale, l'analyse, la musique de chambre et l'orchestre, il rencontre très tôt Jean Doussard, ancien chef de l'orchestre de l'Opéra-Comique de Paris, qui acceptera d'être le premier maître de son apprentissage de la direction d'orchestre. Il a alors l'occasion d'enregistrer un programme consacré à Camille Saint-Saëns.
En 2004, il est à l'initiative de la création d'une formation professionnelle baptisée Nouvel Ensemble Orchestral Nantais dont il est toujours le directeur musical. Sa formation de chef s'étoffe parallèlement grâce à sa participation aux classes de maître de Michel Plasson et de Myung-Whun Chung (Orchestre Philharmonique de Radio-France). Le sérieux de sa démarche le pousse également à consulter des artistes experts de répertoires particuliers tels que Daniel Cuiller (Ensemble Stradivaria) pour la musique baroque ou Laurent Cuniot (Ensemble TM+) pour un programme consacré à Maurice Ohana. Il n'hésite pas non plus à aller à la rencontre de grandes personnalités du monde musical contemporain comme Pierre Boulez ou Henri Dutilleux afin d'enrichir ses horizons artistiques.
En 2006, Simon Rigaudeau est nommé sur concours directeur musical de l'Orchestre Universitaire de Strasbourg qu’il conduira jusqu’en 2010.
Plus jeune chef invité des éditions 2006, 2007 et 2008 de la Folle Journée de Nantes avec les Anches Atlantiques, il est désormais chef assistant ou invité de phalanges de premier plan comme l'Orchestre de la Suisse-Romande ou l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg qui le sollicite pour une création mondiale en mai 2008. Il obtient en 2009 le Diplôme d'Etat de direction d'ensemble instrumentaux, et en 2010 le prix de spécialisation du CNR de Strasbourg (mention Très Bien à l'unanimité) sous la responsabilité de Kirill Karabits (Bournemouth Symphony Orchestra).
Assistant régulier de grands chefs d'orchestre tels Marc Albrecht (Nederlands Philharmonisch Orkest et De Nederlandse Opera), Hans Graf (Houston Symphony Orchestra), Jesus-Lopez Cobos (Orquesta sinfonica de Madrid) ou Marko Letonja (Orchestre Philharmonique de Strasbourg), Simon Rigaudeau a fait ses débuts au Festival Musica de Strasbourg en septembre 2012 en co-conduisant avec le maestro Marko Letonja l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg dans un programme Adams/Ives. En mars 2014, il participe en tant que chef assistant du maestro Benjamin Pionnier à la première production de Carmen de Bizet au Théâtre Impérial de Compiègne avec l’Orchestre National de Picardie. En août 2014, il est l’assistant de Benjamin Lévy pour un concert au Concertgebouw d’Amsterdam (Pays-Bas) avec l’Orchestre de Chambre Pelléas.
En septembre 2014, il se voit confier les directions artistique et musicale de l’Orchestre Symphonique de Colmar. En avril et mai 2015, il a fait ses débuts à la tête de l’Orchestre Régional de Cannes-PACA pour deux séries de concerts. En mai et juin 2016, il a débuté dans la fosse du Théâtre Municipal de Colmar dans Carmen de Bizet à la tête de l’Orchestre Symphonique de Colmar.
En mai 2017, il conduit l’Orchestre Symphonique de Colmar dans des soirées remarquées de ciné-concert consacrées à Charlie Chaplin.
En avril 2018, il dirigera, à Colmar et Sausheim, la première production du Labopéra d’Alsace dont il est le porteur de projet : La Traviata de Giuseppe Verdi dans une mise en scène de Mireille Delunsch.
En novembre 2011, il fait partie des finalistes du Concours international de direction d'orchestre Patanè à Alessandria (Italie). En septembre 2013, il fait partie des candidats sélectionné aux épreuves finales du Blue Danube Opera Conducting Competition (Bulgarie). En décembre 2013, il fait partie des candidats sélectionnés pour la Cadaquès International Orchestral Conducting Competition (Espagne). En juillet 2014 et juillet 2016, il est sélectionné pour l’audition de recrutement du nouveau chef d’orchestre associé de l’Orchestre Symphonique de Bournemouth (Royaume-Uni) et atteint la demi-finale. Le même mois, il est invité à prendre part à la masterclasse de direction d’orchestre de l’Orchestre Régional de Cannes-PACA (Prof. Wolfgang Doerner). Il participera bientôt aux épreuves finales du Concours international de direction d'orchestre Prokofiev de Saint-Pétersbourg (Russie) après avoir été sélectionné sur dossier. En janvier 2016, il a l'honneur de participer à la masterclasse de direction dispensée par le maestro André-Pierre Valade avec l'ensemble Meitar (musique contemporaine) de Tel Aviv (Israël).
« Ce jeune chef de 24 ans, Simon Rigaudeau, a merveilleusement compris la dynamique et les intentions à donner à cette Symphonie du Nouveau Monde. Le solo de Cor Anglais vient couronner une performance en tout point remarquable. [...]
Ce jeune chef invité a conduit cette symphonie avec une rigueur rythmique irréprochable mais n’en a pas oublié toutes les subtilités concernant les timbres de l’orchestration et la sensibilité des thèmes utilisés par Dvoràk. »
Dresdner musikalische Zeitung, juin 2007
« Le jeune et brillant orchestre de Colmar sous la direction du talentueux Simon Rigaudeau […] a donné à Saint-Matthieu des musiques originales et variées ; le public était aux anges. »
Dernières Nouvelles d’Alsace, 18 décembre 2016 à l’occasion du Festival « Colmar Chante Noël »
« Simon Rigaudeau [...] témoigne d’une richesse très imaginative. A l’écoute, la musique de John Adams semble familière aux oreilles, mais son écriture n’est nullement simpliste. […] et l’orchestre l’ont clarifiée remarquablement et rendue assurément plus proche. »
Dernières Nouvelles d’Alsace, 28 septembre 2012 à l’occasion du Festival Musica de Strasbourg
« Simon Rigaudeau, chef d’orchestre à la direction précise et sensible, a fait briller l’Orchestre Symphonique de Colmar dès l’entraînante Ouverture exécutée avec panache. »
L’Alsace, 8 juin 2016 à l’occasion de Carmen de Bizet au Théâtre Municipal de Colmar
Ma déclaration d’amour à l’Alsace :
En tant que breton, je suis arrivé en Alsace en 2006. A l'époque, il s'agissait d'y achever mes études de direction d'orchestre au conservatoire de Strasbourg. A l'issue d'un concours, j'ai été admis dans cette classe et parallèlement à cela, nommé à la tête de l'Orchestre Universitaire de Strasbourg.
Mon premier contact avec l'Alsace fut donc le milieu estudiantin. J'ai pu en découvrir la chaleur et la diversité.
Depuis cette année, je n'ai cessé de rencontrer les spécificités alsaciennes et les apprécier: la nourriture, le vin, les cultures, etc.
Cette terre ballotée de France en Allemagne et inversement m'a conquis par son caractère, l'accueil qu'elle m'a réservé, les débats qu'elle m'a proposé et l'humanité que les alsaciens que j'ai rencontrés m'ont offerte.
Les années avançant, par l'intermédiaire de mon métier de chef d'orchestre et enseignant, je tente de rendre à l'Alsace ce qu'elle m'a donné: une terre d'accueil et d'expression culturelle libre et ouverte.
Action(s) réalisée(s) pour valoriser l'Alsace :
Je suis porteur du projet du Labopéra d'Alsace. C'est une aventure construite par les alsaciens pour les alsaciens en direction du public non-habitué des salles de spectacles et, en particulier, les jeunes d'établissements d'enseignement professionnel et technique. Il s'agit de les impliquer, les fédérer dans la conception et la réalisation des éléments d'un spectacle lyrique: décor, costumes, coiffure, maquillage, organisation, etc. 400 jeunes de 8 lycées sont engagés pour aboutir à 4 représentations de l'opéra La Traviata de Verdi données à la Halle aux vins de Colmar expo et l'ED&N de Sausheim en avril 2018.
Parallèlement à cela, à la tête de l'Orchestre Symphonique de Colmar et du Collegium Musicum Mulhouse, je participe à la démocratisation de la musique dite classique dans les territoires les plus reculés de l'Alsace comme Muhlbach/Munster ou Labaroche.
Rencontre avec Simon Rigaudeau, Chef d'orchestre et Ambassadeur d'Alsace !
Vous êtes membre du Club des Ambassadeurs d'Alsace. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre engagement ?
"Je vis en Alsace depuis 2006. Cette région est très dynamique culturellement et je veux participer à ce dynamisme, la valoriser, contribuer à son rayonnement avec de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a offert en plus de 10 ans."
Pouvez-vous nous décrire votre activité ?
"Je suis chef d’orchestre au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar et porteur du projet Labopéra d’Alsace qui a produit les 7-8-14-15 avril 2018, à Colmar et Sausheim, son premier opéra coopératif La Traviata de Verdi en impliquant 400 jeunes de 7 lycées techniques et professionnels (et l’IUT de Colmar) dans la conception et la réalisation des décors, coiffures, maquillages, costumes, communication, accueil, etc."
Quel a été votre parcours ?
"Je suis né à Nantes et j’ai commencé la musique à 6 ans. Depuis, cette passion ne m’a pas quitté. J’ai terminé le conservatoire de ma ville natale et après y avoir fondé un orchestre professionnel en 2002 (Nouvel Ensemble Orchestral Nantais) pour emménager à Strasbourg, achever mes études de direction d’orchestre au conservatoire et, parallèlement, conduire l’Orchestre Universitaire de Strasbourg entre 2006 et 2010.
Après avoir dirigé divers orchestres professionnels (Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre Régional de Cannes-PACA, etc.), j’ai été nommé au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar en 2014. J’y remplis ma mission de diversification du répertoire, des esthétiques musicales mais également, d’élargissement et renouvellement du public. J’y conduis des projets d’envergures (Carmen de Bizet au Théâtre Municipal de Colmar, Ciné-concerts Chaplin à la Salle Europe de Colmar, par exemple)."
Comment s'exprime votre engagement en faveur de l'Alsace ?
"Je veux travailler avec les alsaciens, avec mes voisins. Par le biais de l’incroyable aventure Labopéra d’Alsace, l’Alsace et les alsaciens sont au cœur de l’action : 400 lycéens de tout le territoire, 15 bénévoles passionnés, 80 choristes amateurs, 50 musiciens, 9 solistes professionnels (dont 5 résident en Alsace), 18 techniciens professionnels locaux, une immense metteuse en scène alsacienne, Mireille Delunsch, 400 collégiens sensibilisés à l’opéra sur le département, 1 000 écoliers conviés aux répétitions générales et plus de 3 500 spectateurs attendus.
Mon engagement pour l’Alsace, c’est construire pour les alsaciens, avec les alsaciens !"
Êtes-vous Alsacien(ne) d'origine ou de cœur ?
"Je suis breton d’origine et alsacien de cœur."
Qu'est-ce qui vous plaît le plus en Alsace ?
"Le dynamisme culturel et le vin !"
S'il n'était possible d'utiliser qu'un seul argument, lequel choisiriez-vous pour inciter un de vos contacts à venir en Alsace (pour visiter, étudier, travailler ou vivre) ?
"L’Alsace est diverse. Impossible de s’y ennuyer !"
Quels sont vos « outils » pour vendre l'Alsace ?
"Les projets montés parlent d’eux-mêmes. Les réseaux sociaux et sites internet permettent de les diffuser."
Si l'Alsace était...
- Un moment ? "Mon arrivée en 2006."
- Une histoire ? "D'amour !"
- Un cadeau ? "Mon premier sachet de bredele."
- Un sens ? "Le goût pour le vin."
- Une personne ? "Mon alsacienne !"
Un mot pour la fin ?
"Merci à cette belle Alsace qui a fait évoluer ma vie en m’accueillant il y a 12 ans."
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