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1ère édition du festival Food Culture
La première édition du festival Food Culture s'est ouverte jeudi à Strasbourg par une série de débats au Conseil de l'Europe avant que saveurs et plats traditionnels de nombreux pays envahissent les rues samedi et dimanche.
La manifestation qui s'achève dimanche est placée sous le haut-patronnage du président de la République qui a annoncé le 23 février que la France déposerait en août 2009 un dossier à l'Unesco pour l'inscription de sa gastronomie au patrimoine immatériel de l'humanité.
Les conférences et tables rondes prévues dépasseront cependant largement la seule gastronomie fançaise pour parler de traditions et de saveurs en Europe. "Il s'agit d'interroger les gastronomies européennes sous l'angle culturel", a indiqué le restaurateur strasbourgeois Jean-Louis de Valmigère à l'origine du projet avec Emile Jung, le chef étoilé du "Crocodile".
"Cette année, il s'agit d'une édition +hors d'oeuvre+, mais dès la prochaine édition, nous voulons installer Strasbourg comme capitale des gastronomies européennes", a-t-il expliqué alors que la capitale alsacienne, au Marché de Noël réputé, veut se doter d'un festival ou d'une grande manifestation estivale.
Avant lui, le secrétaire-général du Conseil de l'Europe, Terry Davis, avait estimé que la table offre "un excellent exemple de dialogue interculturel", soulignant "l'apport des voyages et des migrations".
Animés par des scientifiques, historiens, sociologiques et "gastrosophes", ces savants de la gastronomie, les tables rondes évoqueront "l'enracinement et l'évolution des cultures culinaires", "les cinq sens de la gastronomie" et plancheront sur les liens entre "gastronomie et désir".
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Jeudi soir, la manifestation devait prendre une allure festive avec l'inauguration au pied de la cathédrale du "village Food Culture" avec dégustation et musique.
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Vendredi, dix chefs européens prodigueront conseils et secrets de table dans les cuisines d'une dizaine de particuliers qui partageront ensuite avec une dizaine d'invités le fruit de leur art.
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Samedi à midi, 40 restaurateurs de la ville proposeront chacun un plat traditionnel d'un pays aux passants, dans la rue, au prix unique de dix euros.