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Le portrait du mois : Jean-Georges Perrin, un geek entrepreneur qui forge sa réputation dans la Silicon Valley

30 juin 2010

Jean-Georges Perrin est la quintessence du jeune entrepreneur, à la fois chercheur et manager d'une start-up, GreenIvory, dans le domaine des NTIC. Il vit à Haguenau et travaille dans son garage d'où il dirige, dans la sérénité, une équipe d'une quinzaine de personnes. Son objectif est clair : développer des outils technologiques au service de l'e-marketing et l'e-reputation.

Portrait réalisé par Françoise Elkouby

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Jean-Georges Perrin

crédit photo : e-alsace.net

Encore assez peu connu en Alsace, il a acquis une notoriété auprès des agences de communication qui apprécient ses talents de développeur d'outils au service du buzz sur le net. J'ai tout d'abord rencontré Jean-Georges Perrin sur Facebook qu'il manie avec brio en nous faisant partager ses voyages et conférences de geeks sur la côté ouest des Etats-Unis ou au Maroc.

Quel a été votre parcours ?
Je suis né à Strasbourg en octobre 1971 et ai grandi dans le nord de l'Alsace. Puis ma famille s'est installée au Maroc pour cinq ans, à El Jadida, au sud de Casablanca. Nous sommes ensuite revenus aux Pays-Bas. J'ai alors rejoint Strasbourg en 1986 afin de poursuivre mon cursus au Lycée Couffignal et ai obtenu un bac Maths et Techniques en 1989. J'ai passé 2 années dans une école d'ingénieurs à Brest pour étudier l'ingénierie electronique. De retour en Alsace, j'ai étudié l'informatique à l'IUT d'Illkirch puis à l'ESIG pour obtenir en 1995 un Mastère en Informatique approfondie. Puis, j'ai suivi les cours du soir au Cnam (Arts et Métiers) pour parfaire ma formation en Recherche-Développement et en Gestion de projet, tout en travaillant la journée en entreprise informatique.

En 1999, je deviens chef de projet chez Four J's Development Tools et effectue de nombreux séjours aux Etats-Unis afin de me perfectionner dans les technologies du web et du traitement de données. J'ai mené pour ainsi dire une double vie, à la fois passionné par les NTIC, tout en me formant aux techniques de gestion d'entreprise et en fondant une famille et ayant de jeunes enfants. J'ai notamment participé à la création du premier prestataire internet en Alsace: DX-net, et par la suite à celle de The Pandemonium Group, entreprise qui a davantage marqué son empreinte dans le paysage économique alsacien.

En novembre 2002, je créée ma première société «AWOMA» au sein de laquelle j'étais totalement opérationnel. N'ayant pas rencontré le succès escompté, je l'ai fermée au bout de 3 ans.?En 2007, j'ai mis sur pied GreenIvory et après 3 ans d'activités, notre effectif a atteint 15 personnes. Le lieu d'activité principal est certes situé dans ma cave pour le moment. Mais tous nos collaborateurs travaillent en télétravail dans d'autres lieux. Je dirais que globalement, nous sommes  contents de notre niveau d'activités, malgré la conjoncture morose du moment.
Et, cerise sur le gâteau, en 2009, Jean-Georges Perrin  a été récompensé par IBM puisqu’il  a été nommé premier français ex-æquo dans la catégorie Informix et le plus jeune de la communauté Informix et de surcroît avec une mention spéciale «Champion de données». Modestie du personnage, il ne m'en parle pas...

Pourquoi GreenIvory ?
Notre coeur de marché est principalement focalisé sur les agences de communication, les web agencies, dont les raisons sociales sont assez fantaisistes. Aussi, j'ai voulu choisir un nom qui  «parle» à nos clients potentiels, un nom détourné de son sens premier. J'ai opté pour une belle couleur, le vert et un matériau noble, l'ivoire. Notre logo représente une défense d'éléphant,  celle-ci croit tout au long de la vie de l'animal, c'est aussi ce que nous voulons pour nos clients.

Vous êtes-vous inspiré de la tendance à adopter la verte attitude ?
Lorsque j'ai choisi le nom GreenIvory en 2005, le respect de la planète n'était pas encore aussi tendance  qu'aujourd'hui avec les greentechs et cleantechs. Je vous assure que nous n'avons pas voulu tomber dans le «green washing». Toutefois, notre société a toujours adopté une attitude respectueuse de  l'environnement. Nous pratiquons le covoiturage et le télétravail. Et je citerais pour exemple l'estimation de notre «bilan carbone», établie à l'occasion des journées du développement durable, en décembre dernier. Le bilan est frappant. Les données concernant nos activités et l'effectif de l'entreprise aboutissaient normalement à la production de 23 tonnes de CO2, alors qu'en réalité nous n'en produisons que 2,7 tonnes. Cela tient principalement à notre organisation du travail, nous n'utilisons que 2 voitures pour véhiculer 7 personnes. En somme, nous sommes vigilants, sans être des ayatollas du vert, mais tout simplement des gens responsables.

Comment marriez-vous risque et innovation ?
L'analyse de mon parcours de chef d'entreprise avec ses hauts et ses bas est très instructif à cet égard. Un  entrepreneur, par la nature même de sa fonction, est confronté aux risques de ses activités et de son entreprise. Je suis naturellement plutôt optimiste, mais bien conscient des risques. J'ai certes connu des périodes difficiles, et d'autres plus faciles. Cela ne m'efffraie pas et ne freine pas mes ardeurs. Il me parait important de savoir se remettre en question régulièrement, de considérer que les choses ne sont pas acquises définitivement. Je gère à présent une équipe de 15 personnes; les risques sont toujours présents mais différents. C'est la volonté d'entreprendre et de faire de nouvelles choses qui me motive en priorité, plutôt que la prise de risque.??Quant au risque par rapport à l'innovation, il ne faut pas forcément être à la pointe de la technologie, mais juste dans la tendance ou avec une longueur d'avance sur la tendance. Je m'explique: la technologie, que nous mise au point en 2007, a mis 3 ans pour être reconnue et appréhendée par nos clients. Il faut savoir mesurer le risque de proposer des produits d'avant garde, car l'innovation ne trouve pas son marché immédiatement. Il faut l'accepter et diversifier son offre par ailleurs. Nous avons 2 produits et quelques innovations dans les cartons.  Je ne crois pas que la société monoproduit soit viable en Europe.

Facebook a totalement changé la donne. JGP pose devant cette enseigne emblématique à San Francisco

Comment vous investissez-vous dans les réseaux sociaux ?
Ayant fait mes premières armes dans ce domaine avec le minitel à la fin des années 80 et 90, j'ai commencé à travailler sur le web en 1994. J'étais un précurseur, mais ressentait une insatisfaction par rapport aux applications de cet outil en raison du canal unique «top/bottom», une forme de diktat imposant quelque peu une vision aux utilisateurs, ce qui ne m'a jamais vraiment plu.??L'arrivé du web en double canal a apporté une forme d'interactivité avec l'apparition des forums, puis des blogs. Néanmoins, la simplicité et l'ergonomie des réseaux sociaux comme Facebook qui permet de réagir immédiatement et de construire des choses ensemble, a totalement changé la donne . Cette nouvelle dimension du web me plait beaucoup et je désire la développer pour mes clients. J'ajoute ainsi à des concepts assez classiques, une dimension sociale et participative. A ce propos, nous avons gagné un marché avec la CRCI, car notre proposition offrait cette possibilité. Notre offre ne reproduisait plus un nouvel annuaire, ni un affichage de données brutes, mais un site permettant un travail de groupe, créant des liens sociaux et générant la possibilité de rencontres improbables.

Toujours grâce à Facebook, j'ai appris à mieux connaitre Vincent Froehlicher. Nos échanges sur le réseau nous a conduits à collaborer sur des projets. En somme, Facebook est un facilitateur de projets. Nul n'oblige les utilisateurs à afficher des infos personnelles. Ce point est souvent décrié et rebute certaines personnes à s'inscrire sur Facebook. Il suffit d'être prudent.??C'est aussi un outil facilitateur de mise en relation, tout comme le téléphone ou le mail. Toutefois, il est asynchrone comme Twitter et d'autres outils web 2.0 ce qui permet de choisir son moment de réponse et d'échanges d'information. Ainsi, pendant la journée de travail, certains ne vont plus à la machine à café, mais préfèrent faire une petite pause pour échanger ou réagir sur Facebook. Je compare souvent le réseau à une  place publique du village global, et c'est plutôt sympathique. On y crée des communautés selon les affinités. Le community manager est un nouveau métier qui émerge de cette nouvelle façon de communiquer.

Enfin j'ajouterais que je rencontre sur Facebook des gens passionnés, tout comme moi, par les NTIC et par l'Alsace. Je me bats tout comme d'autres personnes pour que l'Alsace numérique soit reconnue à sa juste valeur et qu'elle rassemble toutes les compétences pour qu'elle soit une réalité bien perçue. Je combine là mes 2 passions, celle de l'Alsace et celle du numérique . Récement, nous avons créé un Think Tank sur l'Economie Numérique (TEN), dans l'objectif de créer des projets structurants autour des TICs en Alsace. Une trentaine d'acteurs, privés, publics et universitaires y travaillent (www.ten4alsace.org).

L'e-réputation est votre cheval de bataille. Pouvez-vous préciser ce concept ?
Je définis l'e-réputation comme une ensemble de propos concernant une entreprise, un produit, une personne.. présent sur internet,  comme une «image» que l'on peut construire ou  déconstruire, tout comme une bonne ou une mauvaise e-réputation,?Avant internet, la réputation, l'image au sens RP du terme, était générée principalement par les médias. Aujourd'hui elle n'est plus seulement créée par les médias mais par des gens sur internet qui ne sont pas journalistes mais simples internautes. Leurs propos peuvent générer des réputations positives ou négatives.
GreenIvory veille à ce risque de dénigrement ou de mensonge pour le compte de ses clients. Notre objectif est de créer la conscience de cette e-réputation et de fabriquer et proposer nos outils pour la capter et la mesurer. A partir de ces données que nous fournissons, nos clients réagissent avec leurs commanditaires pour déconstruire les propos recueillis qui forgent cette image et la reconstruire en positif.

Comment fonctionne cet outil ?

Nous avons de grosses unités informatiques à l'ADEC à La Walck, dans les Vosges du Nord, qui effectuent des recherches, font remonter des informations et des analyses Ils visitent de grandes quantités de pages d'internet --ce que nous appelons crawler dans notre jargon-- afin de recueillir toutes les parutions sur un client, un produit ou tout autre sujet durant une période donnée. Nous fournissons ces informations brutes aux agences RP qui analysent ces données, en tirent des conclusions et proposent à leurs clients une stratégie réactive.

Je précise que ce ne sont pas des outils de gestion de crise. Nous serons capables d'avoir cette capacité de réaction ultérieurement. Pour le moment, nous mettons l'emphase sur la quantité d'informations recueillies sur un sujet. Nous sommes en mesure de compter les occurences dans un délai de 24 heures et dire au client combien on parle de lui en le matérialisant par des graphes. Notre capacité de traitement est aujourd'hui de 7 millions de pages/jour qui sont conservées sur 6 mois et qui constitue la base de la mesure de l'e-réputation. Ceci est le première phase de notre projet, elle est quantitative.??La seconde phase est qualitative et permettra d'analyser les citations sur un plan sémantique, afin de pouvoir conclure à une bonne ou mauvaise réputation. Nous venons pour ce faire  d'embaucher un chercheur qui travaille en lien avec l'Université de Strasbourg et celle de Stuttgart. Nous pourrons ainsi contextualiser des données selon les mots clés. Pour illustrer mon propos, je prendrais l'exemple du mot Orange en rapport avec la société Orange. La difficulté est évidente car le terme a différentes significations très distinctes: le fruit, la couleur et l'entreprise télécom.

La troisième phase débouchera sur une cartographie des influences afin de pouvoir identifier les personnes les plus influentes et de localiser l'origine du mauvais ou du bon buzz. Cela sera fort précieux pour les agences de communication car il permettra de remonter aux sources du «mal», de la mauvaise e-réputation et ainsi de pouvoir agir pour contrer ces commentaires négatifs. Cela pose pour moi une véritable question philosophique, éthique selon les domaines que nous abordons, notamment la sphère politique. ?

Et que pouvez-vous dire de la réputation de GreenIvory ?
Je dois avouer que nous n'avons pas fait notre auto analyse au travers de nos outils. Néanmoins, je peux affirmer que nous jouissons d'une réputation positive en Alsace et d'une notoriété un peu timide sauf auprès des geeks et autres professionnels de l'internet. Très présent sur les réseaux, j'organise des forums et autres réunions dans la région, annoncés par messages sur le net et les réseaux sociaux. C'est l'illustration de mon engouement à partager, essaimer et travailler en réseau.?En contrepoint, j'ajouterais qu'il y a aussi des gens qui ne nous aiment pas. Je n'en suis pas offusqué. C'est un peu ce que l'on récolte en Alsace lorsqu'on sort du bois, on risque d'attirer des contreverses. Certains prétendent aussi que nous vivons de subventions. Nous n'aurions pas nos bureaux dans la cave et je ne roulerai pas dans une vieille CLIO. Nous avons certes obtenu récemment une aide pour l'innovation. d'Oseo et de la Région Alsace. Les deux derniers exercices sont bénéficiaires et nous créons des emplois. Notre technologie est robuste et satisfait nos clients. C'est motivant pour l'avenir.

Quelle est votre gamme de produits ?

Nous offrons une gamme de 2 produits qui participent à la réussite de l'e-marketing.

MashupXFeed permet un meilleur référencement des sites web, double le nombre de pages vues sur un site et améliore son trafic et enfin offre un contenu plus riche aux visiteurs.

VoiceObserver est l'outil de l'e-reputation. Il permet de surveiller le Web en direct et offre la possibilité d'analyser les données récoltées, d'évaluer sa popularité par type de sources : blog, forums, annonces presses, journaux… et enfin permet aux agences de communication et aux clients de vérifier si les objectifs de notoriété ont été atteints.

Notre objectif est d'être identifié comme la boite à outils de l'e marketing.
Chaque fois que nous détectons un besoin par rapport à ce marché, qui résulte d'un dérivé simple de nos technologies, nous le planifions pour le développer. Ainsi, nous construisons  toute une gamme de produits autour de ces applications. Il m'importe de créer des liens entre les besoins de nos clients et notre R&D et veiller à ce que les produits s'articulent entre eux. L'organisation de GreenIvory repose sur ce schéma et je désire en faire un creuset d'innovation qui ne soit pas replié sur soi mais qu'il échange des idées lors de rencontres Ignite et autres, au sein de réseaux comme Cogifactory, Rhénatic, Cientica ou TEN afin de rassembler un écosystème des NTIC.

GreenIvory dispose d'une antenne en Caroline du Nord. Pouvez vous me parler de votre présence sur les marchés internationaux ?
Je suis parti du constat suivant : l'innovation en informatique et internet est pour la plupart d'origine américaine. Un chef d'une entreprise comme la mienne se doit d'y faire son marché en terme d'idées, de réseaux et de bonnes pratiques. ?De surcroît, j'apprécie la vision américaine du business. Ils savent poser les bonnes questions: que vais-je gagner à utiliser votre produit ? En France, on me demanderait plutôt mes 3 derniers bilans. Ce  contraste est bien révélateur des différences culturelles.

Nous avons quelques clients réguliers aux EU et au Canada et je souhaite développer ces marchés. Nous avons une petite filiale à Durham en Caroline du Nord. Nous avons un partenaire dans cette ville, une SSII, avec lequel nous souhaitons monter des projets. Nos clients américains sont très contents de pouvoir envoyer leur paiement par chèque à une adresse américaine.

D'ailleurs, il se trouve que la région de Durham est le triangle d'or de la recherche sur la côte Est, et ce n'est pas un hasard si l'Adira y a également tissé des liens.


JGP touche l'enseigne de Google. Elle est réelle à San Francisco

Et comment évoluez-vous dans le global village ?
Notre expertise s'appuie sur la lecture des caractères d'imprimerie. Il y a donc des avantages à élargir notre marché à l'Europe et l'Amérique du Nord (EU et Canada)  car nous utilisons tous les même caractères alphabétiques et cela facilite notre travail.
Pour les autres régions du monde où les caractères alphabétiques sont différents, la tâche est plus délicate. Nous avons commencé à travailler sur les caractères arabes avec le Maroc, pays  dont la double culture, arabe mais aussi francophone et francophile  facilite les contacts. Par la suite, nous  travaillerons sur les caractères hébraiques et cyrilliques. Le marché asiatique avec ses caractères chinois et autres est encore bien loin. En somme, notre marché est essentiellement régional, européen et nord américain, mais  résolument tourné hors de nos frontières.

Vous avez dit que l'Alsace est une de vos passions. Quelles sont, pour vous, ses  forces et ses faiblesses ?
Lorsque l'on m'interroge sur ma nationalité, je réponds toujours que je suis alsacien, européen et ensuite français. C'est dire mon estime immodérée pour ma région.
A mon sens, l'Alsace constitue aujourd'hui un équilibre entre des forces et des faiblesses, un écosystème très délicat, entre son histoire complexe, un protectionnisme fort et un désir d'ouverture sur le monde et de vouloir rayonner tout en protégeant ses valeurs.
J'ai envie de la voir s'épanouir, de la voir s'ouvrir. Je ressens quelque chose de très beau et pur. Elle nécessite beaucoup de précautions pour ne pas la casser, car elle est si fragile.
Je trouve parfois Strasbourg un peu arrogante dans sa manière d'affirmer son rôle de capitale de l'Europe.
L'Alsace est, d'un point de vue économique, un assemblage de composantes si différentes qu'il faut faire évoluer tout en considérant la situation avec lucidité. Ce sont les industries traditionnelles qui ont fait la richesse de notre région. De nos jours, les nouvelles technologies, tant les biotechs que les NTIC, apportent de nouvelles activités et un apport de croissance à l'Alsace. Aussi ne faut-il pas nous considérer comme des nains, ni comme les sauveurs de l'économie alsacienne. Restons lucides et allons au bout de nos idées. Par exemple, l'Alsace est très bien cablée ce qui a accéléré l'accès aux services à haut débit et l'hébergement de serveurs informatiques nationaux. Les vecteurs du net sont importants,  mais il ne faut pas pour autant négliger les contenus. Dans ce contexte, nous avions lancé le concept d'Alsace numérique dans le cadre des Régionales, principalement pour sensibiliser le monde politique et médiatique et l'opinion publique à ces enjeux.
Enfin, j'espère vivement la réussite du projet de fusion des départements pour faire de l'Alsace une région unique et dynamique.

Et le Club des Ambassadeurs d'Alsace ?

L'initiative de créer le Club des Ambassadeurs par Vincent Froehlicher et Monique Jung est excellente. Il offre un lieu de rencontres et de réseaux pour créer des projets, de la valeur et être fiers ensemble. Je pense que j'ai participé à tous les événements du Club. A mon sens, le Club mérite une stratégie plus affinée pour faire rayonner l'Alsace. Il faudrait une feuille de route pour avoir une vision claire. Il nécessite à mon sens un organe de direction et un budget spécifique. Ses liens avec les Unions des Alsaciens dans le monde renforcent son ouverture et son rayonnement.

Portrait chinois : Si l'Alsace était...
•    Un objet : un diamant brut
•    Un animal : un guépard majestueux, rapide mais en voie d'extinction
•    Un moment : le 19e siècle et j'espère qu'elle va passer rapidement au 22e siècle
•    Une personne : Astérix
•    Un lieu : l'Alsace forcément
•    Une musique : une musique moderne et entrainante
•    Un monument : la pyramde de du Louvre, dans son environnement à savoir ce mélange subtil de l'ancien, de l'histoire et de la modernité. C'est l'illustration de la tradition et de la modernité
•    Une couleur : celle du kelsh traditionnel alsacien.

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Lire les portraits réalisés par Françoise Elkouby :

 

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